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Bonjour Charles,

Le 25/01/2015 20:13, Charles-H. Schulz a écrit :

[...]
Le ressenti utilisateur? "Si Excel crashe c'est qu'il y a un problème
avec les documents, mais en même temps, c'est Excel, ça peut arriver".
Ressenti sur LibreOffice: "LibreOffice ne marche pas. - Mais il crashe?
- Non, mais c'est pas pareil". 

Le ressenti, à mon avis, tient plus à la formation, à la volonté des
utilisateurs et à l'image du projet qu'à des critères objectifs. 

je suis entièrement d'accord là-dessus. La formation est la clef de
voûte de toute utilisation de quelque logiciel que ce soit. Un outil
aussi complet (et complexe) qu'une suite bureautique *doit* faire
l'objet d'information puis de formations sérieuses. Même s'il manque des
fonctionnalités à LibO (de mon point de vue, compléter ce qui concerne
la gestion des styles pourtant déjà très complète : réinitialisation,
styles de tableau, amélioration de la gestion des styles de cadres et
d'images, généralisation dans toute la suite), l'outil est très bon,
pour ce que j'en utilise, c'est-à-dire 25 à 30%.

Mais comme tu le relèves, il est très fréquent que l'outil soit accusé
là où les documents devraient l'être : leur "vécu", leur histoire, leur
origine et surtout l'incompétence (non péjoratif, juste factuel) des
utilisateurs font que de l'immense majorité des documents dérivent dans
le temps.

Pour ma part, je défends, en interne comme en public (ie, ici), le
besoin impérieux de formations à l'outil mais -- surtout -- associées à
la fourniture de modèles tenant la route. Une formation qui n'est pas
combinée à la fourniture de *vrais* modèles est, de mon point de vue,
vouée à l'échec. En fait, d'ailleurs, les formations devraient être
basées sur des modèles. Aujourd'hui, l'utilisateur exploite l'outil
comme une machine à écrire... Et personne ne l'en dissuade, pas même les
formateurs. J'ai encore vu récemment un organigramme créé avec... Calc.

Il me semble également que l'outil -- mais c'est également le cas de
MS-Office -- fait la part belle aux usages "déviants" (comme la
surcharge des mises en forme) en ne mettant pas assez en avant tout ce
qui touche aux styles et autres outils comme les autotextes. Ceci est
essentiel en usage d'entreprise. Malheureusement, les options par défaut
ne font rien pour améliorer la situation.

Autre
exemple, presque plus factuel: Writer tient bien mieux la charge sur des
gros docs (> 100 pages) que Word. D'ailleurs Word peut bien plus souvent
planter que Writer dans ces cas là, et sans sauver la dernière version
du document. Mais même si cela est vécu, il est rare d'entendre ce genre
de comparaison dans un milieu professionnel.

Tout à fait.


En revenant à quelques unes de tes remarques: ralentir le rythme des
sorties doit servir à quelque chose, encore faut-il être précis dans ce
quelque chose et dans les objectifs.


Un vrai travail de fond sur les styles devrait être, à mon avis, une
priorité absolue afin que l'usage en entreprise puisse se développer.
Les styles sont la pierre angulaire de l'édifice et LibreOffice possède
cette qualité. Il faut l'améliorer car elle est perfectible (voir
ci-dessus). Un document bien construit (à partir d'un modèle solide
lui-même exploitant les styles) est l'assurance d'une utilisation sûre.

-- 
Jean-Francois Nifenecker, Bordeaux

-- 
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