Le 08/09/2020 à 10:28, Thierry Jeanneret a écrit :
Bonjour Claire,
Je ne vais pas reprendre point par point.
J'utilise avec bonheur xxxOffice depuis la première version disponible 
de StarOffice. Ca commence donc à faire quelques années. C'est mon 
outil bureautique d'élection, c'est mon outil de bureautique privée, 
celui que je conseille à mes amis et relations. Par contre j'ai dû 
dans mon environnement professionnel utiliser MSO. Je peux donc 
comparer réellement les deux logiciels.
Lorsque tu dis que gérer une base de données n'est pas de la 
bureautique, tu te trompes. Si on inclut des outils permettant de le 
faire dans une "suite bureautique", c'est... pour que ce soit fait. La 
bureautique est une notion large, qui inclut la gestion documentaire, 
de modèles, voire des contacts, etc. Pourquoi limiter l'imagination 
des gens ?
Au fil du temps j'ai vu ce que des utilisateurs débrouillards étaient 
capables de faire avec MSO lorsqu'ils avaient une idée claire de leur 
domaine d'activité, et j'ai parfois contribué à faire aboutir leurs 
projets. On obtient assez facilement de véritables logiciels de 
gestion spécialisée, efficaces et professionnels. J'ai observé à ces 
occasions les facilités de rédaction et de documentation de code 
qu'offr(ait ?) MS et qui me semblent cruellement absentes de 
LibreOffice/OpenOffice.
J'ai d'autant plus ressenti cette absence lorsque j'ai entrepris de 
tricoter sur mesure une petite application de gestion pour des amis 
ayant une activité indépendante. Leurs besoins étaient atypiques, il 
fallait d'une part pouvoir gérer un minimum l'information, mais 
surtout pouvoir retoucher à l'envi les documents produits. Quoi de 
mieux qu'une suite bureautique pour cela, et quoi de mieux qu'une base 
de données pour stocker des données et une pile de macros (BASIC, 
restons simples) pour les exploiter ?
Pour aboutir, j'ai d'abord buté sur le modèle objets de LibreOffice, 
puis sur la manière de l'attaquer, puis de s'en passer. Grâce aux 
documentations de Jean-François Nifenecker j'ai fini par en venir à 
bout et à apprécier la puissance des outils fournis. Mais ça aurait pu 
être plus facile. Et sans lui, macache.
Actuellement, je pense que LibreOffice couvre 99% des besoins d'une 
vie de n'importe quel individu. Personnellement, je l'ai utilisée pour 
rédiger un bouquin (traduction) comptant plus de 2'000 renvois et 
notes, d'innombrables courriers, tenir ma comptabilité, confectionner 
quelques publications illustrées et même quelques pages WEB. Mais tout 
ça n'a pas été fait avec la version 7, ça date de bien des années : 
L'application de mes amis a été faite en version 5.x et il n'est pas 
question de la migrer, le bouquin a été finalisé en 2006. Et déjà bien 
auparavant, la suite était très utilisable, agréable et de 
fonctionnement sûr.
Je n'ai donc personnellement aucun besoin d'évolution de LibreOffice, 
l'essentiel y est et fort bien depuis fort longtemps.
Ma remarque venait de la coïncidence entre une cascade de plaintes de 
personnes (enseignants ?) relevant des anomalies persistantes dans les 
modules de présentation, par exemple, qui perdurent de version majeure 
en version majeure. Personnellement, peu m'en chaut, je n'utilise 
quasiment pas ce module.
Par contre ces remarques ont éveillé en écho chez moi le sujet de la 
base de données. HSQLDB est bloqué à une version antédiluvienne, ce 
qui est rarement bon signe - et sans doute dommage. On nous promet le 
passage à Firebird. Mais lorsqu'on passe à Firebird, on perd à la 
conversion d'une base HSQLDB toute la partie relationnelle. Pourquoi ? 
Parce qu'une ligne est fausse dans le kit d'installation, et si on 
n'intervient pas manuellement avant toute chose, on se retrouve dans 
le bain. Quelle correction a été apportée à ce souci ? On retire la 
possibilité d'utiliser Firebird ! Franchement...
La disproportion entre ce bug ridicule et sa "solution", et les 
efforts fournis pour publier des versions qui à mon avis n'apportent 
vraiment pas grand chose de neuf est telle que ça m'a agacé.
D'où ma proposition : Que les développeurs s'accordent une période de 
grâce, sans release majeure. Qu'ils travaillent sur les fondamentaux 
et assurent un fonctionnement lisse de ce qui est livré. Ensuite il 
sera temps d'évaluer ce que les utilisateurs demandent *vraiment*. 
Mais a priori, si on veut que LibreOffice vive, il faut qu'elle ait 
des utilisateurs. Et pour cela, il faut que les utilisateurs en soient 
SATISFAITS et en parlent, en bien. Je veux bien croire au développeur 
enfermé dans son box se nourrissant de pizzas et buvant du Cola, mais 
je n'en ai jamais rencontré, un peu comme le Yéti, quoi. Par contre, 
ceux que je connais et fréquente sont souvent curieux de fournir le 
*truc* qui fera Tilt chez l'utilisateur, qui déclenchera l'effet 
OuaOuh. Les autres sont juste des salariés, je ne les vois pas actifs 
dans le domaine de l'OpenSource.
Concrètement, pourquoi ne pas définir une version 8. qui sera LA 
plateforme de référence pour les développements futurs, qui 
n'apporterait AUCUNE *nouvelle fonctionnalité* mais corrigerait 80% 
des bugs, à commencer par 100% de ceux qui trainent depuis plus d'une 
version majeure ? Ceci dit à la louche, sans avoir regardé.
Il me semble que le modèle actuel de développement a été calqué sur le 
modèle d'agitation stochastique de MS, à savoir qu'il faut produire 
des versions pour remplir le tiroir caisse, quelles que soient les 
raisons poussant à de nouveaux développement. Mais le tiroir caisse de 
LibreOffice est bien modeste comparé à celui de MS, et, surtout, il ne 
dépend pas de l'appréciation du marché boursier. Alors à qui profite 
le crime ?? Je comprends bien  que du moment que des équipes sont 
payées pour développer un produit, il est nécessaire de les faire 
travailler, ne serait-ce que pour qu'elles ne s'ennuient pas. Mais 
corriger des bugs, c'est aussi un sacré boulot.
Lorsque je disais que je ne peux pas intervenir moi-même, c'est parce 
que je ne souhaite pas entrer maintenant dans un projet de cette 
ampleur dont je ne connais quasiment rien au plan technique - et pas 
grand chose au plan administratif. Je tiens à préserver mes quelques 
cheveux blancs résiduels.
*D'accord à 100% avec tout ces propos !*
Par contre je peux relire de la documentation, au moins au plan 
syntaxique / orthographique, si je trouve où cela se passe et 
comprends le circuit à adopter. Et j'arriverais même à installer une 
version particulière dans une VM pour vérifier des trucs techniques, 
si, si.
C'est aussi comme ça que je fonctionne pour la traduction, puisque je 
refais (et traduis) tous les exemples, pour être sûr de faire une doc 
utilisable....La machine virtuelle pour les tests, un bonheur
Bonne journée,
--
Jean-Michel COSTE
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