Re: [fr-users] quand l'entraide gratuite pose une autre question

Bonsoir

il est indispensable dans une liste de diffusion d'avoir conscience que les avis et analyses émis 
par un seul protagoniste ne reflètent pas nécessairement un avis uniforme de la communauté... 

Il peut y avoir sur cette liste des domaines et des niveaux d'intervention très variés, toujours 
est il que ce genre de débat a plus sa place sur la liste discuss que sur la liste d'entraide. 
Mais, les 2 listes ont de nombreux membres communs ..

Si un utilisateur intervient sur un sujet, quelque soit le niveau de technicité annoncé par cet 
utilisateur lui même, cela ne présage pas de la qualité des éléments qu'il apporte. C'est donc 
aussi mon cas ici quand je réponds, mais c'est le cas de tous, sans exception.

Ainsi, quelle que soit la question posée, qu'elle que soit la liste utilisée, c'est à la personne 
qui pose la question de s'assurer que la réponse est adaptée à sa situation et correcte. Personne 
ne peut le faire à sa place. Cela responsabilise un peu chacun. 

Cette liste a pour habitude de préciser que ceux qui répondent sont bénévoles et le fond selon leur 
disponibilité et leur envie. 
Ainsi, là aussi, chacun a la liberté de s'investir plus ou moins dans sa réponse au rythme qui lui 
convient. 

Par ailleurs, il existe des militants du logiciel libre et des codes ouverts également dans le 
milieu professionnel, notamment dans la fonction publique. Penser que le libre n'est constitué que 
de bénévoles est une erreur. 

Les premières réponses que vous avez obtenues la semaine dernière ont été fournies par des 
personnes très concernées par la question que vous avez évoquée, qui vivent cette situation et ces 
dialogues au quotidien, dans leur milieu professionnel à l'éducation nationale (à différents 
niveaux) ou dans d'autres administrations. 
Pour ma part c'est en travaillant précisément sur ce sujet de façon pédagogique envers des 
utilisateurs réfractaires et de façon technique avec les supports que nous avons pu avancer. J'y ai 
perdu des plumes et de la santé, et cela n'avait rien à voir avec une activité bénévole. 
Aujourd'hui j'ai changé de métier, et pour autant, les collègues me remercient encore pour ce que 
j'ai pu apporté.

Pour finir ce message déjà bien long. Les militants du logiciel libre, et des codes ouverts, dans 
la fonction publique se regroupent dans la communauté Bluehats : un milieu pro, pas des bénévoles. 
https://code.gouv.fr/fr/bluehats/
Quand au support a proprement parler, il faudrait évoquer le sill et le marché de support associé, 
pas bénévoles. 

Claire 

Le 18 déc. 2025, 21:14, à 21:14, philippe NIQUET <philippe.niquet@free.fr> a écrit:
> Bonsoir,
>
> Est-ce que l'analyse de Bernard ne soulève pas une autre question plus 
> générale : le travail bénévole des militants du logiciel ouvert ne 
> tend-il pas à être un support professionnel parce que le logiciel
> ouvert 
> est plus répandu mais qu'il n'y a pas (1) de structures 
> professionnalisées (2) maillant suffisamment le territoire pour que des
>
> organisations puissent se tourner vers le logiciel ouvert sans crainte 
> de se retrouver sans recours ?
>
> bonne soirée
>
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