Re: *** SPAM *** [fr-users] [AVERTISSEMENT] Usage abusif de l’aide communautaire à des fins professionnelles

Bonjour

Rien n'oblige à répondre à une demande.

Particulièrement si celle-ci nous semble en dehors du cadre que l'on se définit.

Pour moi donc, j'estime que le cadre de cette liste c'est l'aide communautaire sur LibreOffice. 
Ainsi aider à faire fonctionner Windows ou Linux cela me semble moins approprié. Preconiser des 
outils non liés à LibreOffice est un travers. Cela peut s'entendre sur la promotion des outils 
libres sauf si l'usage de LibreOffice est adapté et c'est alors celui-ci qu'il faut expliquer.

Si un sujet, une question est un peu limite, si je ne vois pas de rapport avec LibreOffice je 
considère que professionnel ou non ce n'est pas le bon endroit. Et j'aurais tendance à passer mon 
chemin.

Sur l'aspect pro ou pas. Je ne vois pas vraiment de tendance lourde. Il faut garder à l'esprit la 
situation réelle, sur le terrain.

Les associations sont de toutes tailles et il me paraît normal qu'elles puissent nous solliciter. 
Un quidam qui essaie de faire passer une équipe d'une asso, à LibreOffice, aussi. 

Les entreprises. Elle sont aussi de toutes tailles. Je doute très sérieusement que les services 
informatiques d'une boîte se reposent sur la liste pour assurer l'assistance liée à LibreOffice, 
même chose pour les administrations. Oui oui, j'en doute pour connaître très précisément le volume 
de ticket d'assistance spécifiquement liés à LibreOffice dans un contexte pro, ceux que l'on peut 
avoir, même en incluant les demandes legitimes des "particuliers", sont juste négligeables.
Je crois que lorsque les demandes sont liées à un contexte pro on a affaire dans 99% des cas à des 
personnes (c'est individuel pas collectif) qui veulent utiliser LibreOffice, qui cherchent une 
solution pour faire rentrer le logiciel libre dans leur organisation. Cela me paraît une bonne 
raison de les aiguiller même si inviter au recours à un support doit être envisagé selon le 
contexte. Support pro sur LibreOffice pour une PME, je ne doute pas que ce soit possible mais pas 
assez connu. 

Alors peut-être que c'est là qu'il faut creuser. Comment valoriser ceux qui, peuvent apporter un 
soutien (non bénévole) à des petites structures. La certification me paraît assez restrictive... 

Enfin, il y a des profs, des admins sys du service public qui interviennent. 
Le côté admin sys : il s'agit surtout de retour d'expérience qu'on n'a pas forcément au sein de son 
admin ou de son prestataire.
Pour les profs, oui il existe des choses dans l'administration mais non les choses ne sont pas si 
binaires. 
Et puis surtout dans les 2 cas, on a affaire à des gens qui participent régulièrement à la liste et 
participent à l'aide fournie par la communauté. 

Est-ce qu'il faudrait aussi s'abstenir de partager son expérience pro de LibreOffice et se limiter 
uniquement à ce que l'on sait du logiciel dans notre sphère personnelle ? A priori non. Pour moi ça 
va dans les 2 sens et c'est ce qui nous fait collectivement progresser.

En tous cas, c'est ce qui me guide pour savoir si je prends mon énergie, ma santé, mon temps sur un 
sujet. Chacun reste libre de faire comme il le souhaite.

Claire


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Le 7 juil. 2025, 13:23, à 13:23, Dominique <dominique.sextant@orange.fr> a écrit:
> Bonjour Bernard, 
>
> Je comprends votre désarroi, d'autant que votre implication dans l'aide
> pour LIBO ne se dément pas. Vous faites partie des premiers
> contributeurs. 
>
> Oui, vous avez raison, la liste @users n'est pas une hot-line gratuite.
> Pour autant, il m'est arrivé bien souvent d'en appeler à elle dans un
> cadre professionnel, et j'ai toujours obtenu l'aide dont j'ai pu avoir
> besoin. 
>
> De mon point vue, cette liste doit se limiter à une aide ponctuelle et
> précise, fut-elle sollicitée dans un cadre professionnel. Ce qui veut
> dire que je refuse de répondre à des demandes qui sont trop larges, du
> style : "Merci de fusionner ces deux listes sans doublon". De la même
> manière, bonjour, s'il vous plaît, merci et au revoir n'ont jamais
> blessé une bouche. Sans ces "petits mots magiques", je ne réponds pas
> non plus.
>
> J'ajouterai, pour être complet, que le libre doit s'entendre dans la
> réciprocité et rappeler peut-être qu'il serait judicieux, si le
> demandeur résoud son problème grâce à la liste, de diffuser la solution
> retenue qui, de la sorte, pourra servir à d'autres. 
>
> Enfin, vous n'échapperez pas au mauvais coucheur qui exige une réponse
> exhaustive et immédiate. Opposons-lui alors un silence assourdissant.
>
> Librement vôtre, 
>
> Le 7 juillet 2025 09:47:23 GMT+02:00, Bernard Schoenacker
> <bernard.schoenacker@free.fr> a écrit :
> > Bonjour à tous,
> >
> > Je me permets d’émettre ici un avertissement solennel à propos d’une
> > dérive devenue trop fréquente : le détournement de l’aide bénévole
> > sur cette liste pour des usages à visée professionnelle ou
> commerciale,
> > sans aucune contrepartie pour les contributeurs.
> >
> > Je parle ici en tant que personne en grande précarité, contributeur
> > expérimenté, formateur technique, et ancien professionnel de
> > terrain. Je donne de mon temps, de mon expertise, de mes nerfs
> parfois,
> > dans l’esprit du libre.
> >
> > Mais quand des demandes très spécifiques, souvent techniques,
> > sont formulées par des usagers bien installés, pour des besoins
> > manifestement liés à leur emploi salarié ou à leur activité, et
> > qu’aucune reconnaissance ni réciprocité n’est envisagée, cela
> > revient à exploiter le temps des plus fragiles.
> >
> > Et cela ne peut pas être banalisé.
> >
> > ?? Un logiciel libre n’est pas un guichet automatique d'assistance
> > gratuite pour professionnels bien nourris.
> >
> > ?? Les contributeurs bénévoles ne sont pas des prestataires invisibles
> > à qui l'on jette un "merci" comme pour solder une dette.
> >
> > ?? Et ce n’est pas parce qu’un utilisateur est un proche que cela
> > légitime l’exploitation déguisée de la solidarité technique.
> >
> > Je demande donc que :
> >
> > les demandes à visée strictement professionnelle soient identifiées
> > comme telles ;
> >
> > les bénéficiaires reconnaissent clairement ce qu’ils reçoivent ;
> >
> > et que chacun garde en tête que l’aide communautaire est une richesse
> > fragile, fondée sur la réciprocité, pas sur le pillage.
> >
> > Merci à celles et ceux qui, comme moi, tiennent encore à cet esprit
> > du libre — mais pas au prix de leur pain ni de leur dignité.
> >
> > Respectueusement,
> >
> > Bernard Schoenacker
> >
> > Contributeur & formateur, défenseur du Libre (au sens fort)
> >
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