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Bonjour à toutes et à tous,

Puisque plusieurs discussions récentes tournent autour des difficultés d’échange de documents entre 
Word, LibreOffice, ODT, DOCX et des mises en page qui « sautent » ou se corrompent, je me permets 
d’ouvrir un fil plus général sur le choix du format de travail.

Je voudrais rappeler un point simple, mais qui change absolument tout :
?? Markdown résout plus de problèmes de rédaction qu’il n’en cause.

1. Pourquoi Markdown est un format adapté à la rédaction moderne
Contrairement aux formats bureautiques basés sur des conteneurs XML compressés (ODT, DOCX), 
Markdown est :

lisible en clair (pas de styles cachés ou sections XML imbriquées),

diffable (on voit immédiatement ce qui a été modifié),

parfait pour la co-édition,

pérenne (il ne devient pas illisible dans 10 ans),

indépendant d’un logiciel,

portable entre tous les systèmes.

C’est un format source — comme l’est LaTeX — ce qui garantit une stabilité maximale dans la 
rédaction collaborative, là où DOCX/ODT connaissent régulièrement des corruptions ou des 
divergences d’interprétation entre logiciels.

2. Markdown ne sacrifie pas la qualité du document final
Grâce à Pandoc, un fichier Markdown peut être converti proprement en :

PDF (via LaTeX),

ODT,

DOCX,

HTML,

ou tout autre format ouvert.

Le PDF final est propre, stable et conforme, sans les aléas de mise en page que l’on rencontre 
souvent lors des conversions DOCX ↔ ODT.

3. Avantage décisif : un format réversible
Contrairement à DOCX/ODT, qui deviennent vite opaques après modifications :

un document PDF généré depuis Markdown est reconstructible,

le Markdown d’origine reste toujours lisible et modifiable,

aucune information de structure n’est perdue.

On garde donc une chaîne de production saine :
texte source → conversion → document final propre
au lieu d’un fichier binaire ou XML qui mélange fond + forme + styles.

4. Un format plus en phase avec l’interopérabilité et les directives publiques
Markdown favorise :

les formats ouverts,

la non-dépendance à un fournisseur,

la collaboration transparente,

la reproductibilité des documents.

Ces principes sont alignés avec l’esprit du RGI, même si celui-ci ne mentionne pas encore 
explicitement Markdown.

5. Conclusion : un outil que LibreOffice pourrait intégrer utilement
LibreOffice pourrait gagner en robustesse en :

proposant un import Markdown natif,

permettant un mode de rédaction en texte source,

laissant ODT pour le rôle final de format administratif.

Markdown ne remplace pas le traitement de texte, il le complète en résolvant la majorité des 
problèmes récurrents liés aux formats XML complexes.

C’est un sujet qui mérite, je pense, d’être posé clairement.

Cordialement,
Bernard


Technicien Méthodes
Rédacteur Technique
Fénétrange

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