Le 05/09/2011 16:03, president_mjk a écrit :
Bonjour Monsieur Monnard,
Le 05/09/2011 09:25, Jean-Christophe Monnard a écrit :
Bonjour.
J'interviens peu sur cette liste parce que Libroffice me pose peu de
problème,
et que je ne me sens pas assez compétent sur ce sujet pour aider les
autres.
(En fait dans les usages liés à l'enseignement de sciences physiques, je
préfère le petit tableur gnumeric).
Mais je voudrai parler d'une idée liée à la pérénité des outils
bureautiques
libre, et en particulier de LibreOffice.
Dans le texte qui suit, je commet peut être des erreurs. C'est pour
qu'elles
soient corrigées que je met ce texte sur la liste.
Bonsoir,
Le problème posé n'est pas spécifique à LOO.
TOUS les logiciels libres ont besoin de développeurs.
Il me semble sans vouloir torpiller la démarche initiée qu'il serait
plus important de mettre l'accent sur l'usage des logiciels libres dans
tous les domaines de nos administrations. En effet le logiciel libre
outre qu'il soit porteur de valeur de partage des connaissances il est
aussi vecteur de créativité.
Ce vecteur de créativité n'est plus mis en avant dans les DSI qui ne
sont plus que des usines de maintenance sans aucun pouvoir réel
d'évolution des produits utilisés.
Hors le logiciel libre c'est tout sauf l'immobilisme au moindre coût. Le
gag c'est que si cela coûte cher au départ à la fin le coût est
résiduel. Nos élus préfèrent ne rien dépenser à court terme même si cela
rend le produit cher à long terme. C'est aussi sur ce point qu'il faut
les titiller. Il faut leur faire comprendre que les économies de bout de
chandelles génèrent en fait des gouffres financiers.
Les DSI actuels sont des exécutants d'une politique dictée par des
personnes qui ne connaissent pas obligatoirement le domaine dont ils
décident des orientations.
D'un autre coté il faut mettre à décharge des politiques que les DSI ne
sont pas souvent prêt à remettre en jeu leurs compétences. Les solutions
toutes faites sans vrai travail de recherche sont bien bonnes et ne
nécessitent que peu d'investissement personnel ensuite.
Ensuite il faut reconnaître que la formation a été faite sur des
produits précis sans être orientée sur le B.A.-BA qu'est la conception
de programme et la conservation (pérennité) des données.
Pourquoi tout changement de logiciel est-il si stressant dans la
pratique? Simplement parce que la donnée elle même n'a plus de valeur et
seul l'outil en a une. Envisageriez vous de n'utiliser qu'une seule
marque de clef à molette? Non et pourtant c'est ce qui a été enseigné à
nos informaticiens qui finissent par dire que de prendre une clef de
marque tortempion au lieu de truc génèrera des difficultés graves.
Sur le fond l'idée est bonne mais je doute que cela soit du ressort des
collectivités territoriales à moins qu'elles n'acceptent de mutualiser
leurs efforts humains. Un programmeur pour trois régions me semblerait
un bel effort. C'est là que l'on voit les dégâts de la décentralisation.
La mutualisation des besoins est devenue impossible ou alors un
véritable casse-tête chinois qui décourage les plus volontaires.
Amitiés
--
Yannick VOYEAUD
Nul n'a droit au superflu tant que chacun n'a pas son nécessaire
(Camille JOUFFRAY 1841-1924, maire de Vienne)
http://www.voyeaud.org
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