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On a toujours le choix. Aller au plus facile, au plus mou, au plus gentil, au plus tendance. Ou se 
souvenir que nous vivons sur les épaules de géants. Et partir de là pour construire plus haut. Si 
on reste perpétuellement à redéfinir chacune des bases qui nous construisent, qui construisent 
notre mode de vie et nos modes d'interactions, nous n'avançons pas, nous ne créons rien.

Moi, j'ai choisi, en tant que vieux mâle blanc expérimenté et ayant connu le succès. Je sais ce qui 
marche et quand on perd son temps, typiquement en renchérissant sur la mèche allumée par notre ami 
Bernard, grand provocateur s'il en est.

Je m'arrêterai donc là, juste après avoir précisé que je passe systématiquement les textes 
comportant de l'écriture inclusive à la poubelle, quelle que soient les bonnes indentions ayant 
présidé à leur rédaction.

Thierry


Le 2 juil. 2018 à 18:37, Luc Mamin <luc.mamin@laposte.net> a écrit :

Bonjour
Ça sent le fil qui va partir en vrille... Mais je ne peux m'empêcher d'y contribuer.

Il se peut qu'il y ait tout un tas de bonnes ou mauvaises raisons d'écrire comme on veut, en 
respectant les avis de quelque autorité compétente, ou pas.
Je ne me permettrai pas de faire la leçon de façon péremptoire sur le bien ou le mal fondé de 
tels ou tels choix d'écriture.

Pour ma part, je suis amené à utiliser souvent l'écriture inclusive, parce que les associations 
ou syndicat pour lesquel·les (celle là elle est drôle !) j'écris y tiennent.

Dans Writer, je maîtrise le Alt0183 qui met le point médian komilfô (même ça, je me l'accorde 
sans demander d'autorisation à quiconque).

Par contre, pour revenir à la question du départ : "où en est ce projet dans libreoffice ?", je 
ne sais même pas de quel projet il s'agit, je serais donc preneur d'infos.

Par ailleurs, grammalecte "comprend" l'écriture inclusive mais ne propose que ce que j'appelle 
des versions "longues".
Exemple :
Les enseignant·es sont fatigué·es du prédicat. (il n'y a pas de contrepèterie)

Grammalecte propose :
- enseignants et enseignantes
- enseignantes et enseignants
- enseignant·e·s
Ce qui est déjà très très bien, mais étant un peu paresseux, je préfère ne pratiquer la 
gymnastique du ALT0183 qu'une seule fois et je condense l'écriture inclusive. Ce qui, pour les 
autorités compétentes est sans doute plus que mal ...

@+
Luc

Le 02/07/2018 à 18:07, pascaudjipe_ovh a écrit :
Le 02/07/2018 à 17:57, Thierry Jeanneret a écrit :
Dans les choux ! L'écriture inclusive est une hérésie sexiste, absolument
non fondée. Le masculin n'est pas un genre dominant comme veulent le voir
certaines énervées, mais un genre neutre. Par défaut, lorsqu'on utilise un
masculin, le sujet peut porter l'un, l'autre ou les deux sexes. Le sexe
féminin bénéficie déjà du privilège d'être distingué par une tournure
spécifique.
L'Academie s'est prononcée, les choses sont claires, et cohérentes, il
serait bon une fois de poser la paranoïa, d'empoigner son cerveau et de
s'attaquer aux vrais problèmes d'égalité de traitement et de chances.

Thierry
Bonjour,
Je plusois à ton message.
jipé



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