Le 03/03/2016 17:57, Ysabeau a écrit :
Je ne
dépanne jamais un utilisateur sans qu'il ait affiché les codes de mise
en page et qu'il ait cherché ce qui coince. Quand il sait rédiger, il ne
les voit plus.
C'est surtout, quand on ne les voit plus on est un peu perdu :-)
Mon expression était ambiguë. Je voulais dire : quand il les a devant
les yeux et qu'il n'est plus perturbé c'est qu'il sait bien les
utiliser. Je n'ai jamais su rédiger sans voir les caractères non
imprimables et j'ai toujours paramétré les postes des apprenants pour
afficher les caractères non imprimables. Malheureusement, ce n'est plus
la configuration par défaut.
Toutes les illustrations que j'ai produites dans quelques documents
concernant l'usage de Writer montrent les codes de mise en page utilisés.
Afficher les caractères invisibles c'est une bonne initiation pour
expliquer ce qu'est l'écriture numérique et aussi, un tout premier pas
dans ce qui pourra être l'apprentissage du code par exemple pour un
site internet.
Code prête à confusion avec la programmation, mais on pourrait dire
langage de balisage. = égal espace insécable, </br> = fin de
ligne, <h1> Titre 1</h1>, etc. La plupart des concepts sont
transposables d'un logiciel d'écriture à un autre, notamment en LaTeX.
Les bons convertisseurs savent traduire parfaitement car cela correspond
à des normes.
On montre qu'il y a (au moins) deux façons de voir du texte : comment
il est construit et comment il s'affiche mais que la seule façon de le
contrôler vraiment est de travailler sur le code (même que des fois je
peste parce que, pour bien faire, il faudrait pouvoir, dans certains
cas, pouvoir aller directement sur le fichier xml, en même temps
faudrait en connaître plus sur le xml).
Il n'y a qu'une bonne façon pour rédiger avec un balisage allégé du
traitement de texte. Le deuxième mode est identique à la consultation du
code HTML des pages Web. Ce n'est pas destiné au rédacteur dont le
métier est seulement d'écrire des documents pertinents en prenant à sa
charge le moins possible de ce que faisaient les secrétaires il n'y a
pas si longtemps. Ce qu'il a à connaître peut se résumer sur moins d'une
page dactylographiée mais s'il ne respecte pas ce minimum il perd
beaucoup de temps, se fatigue, se stresse et produit un document qui
n'est pas facilement modifiable, donc la négation du traitement de texte.
Pour la culture générale on peut montrer le mode d'enregistrement dans
le fichier, mais travailler sur ce langage sort du domaine de compétence
d'un rédacteur qui a un autre métier. Un élève est un rédacteur parmi
d'autres. Il peut apprendre à programmer ou des langages de balisage,
mais ne faudrait-il pas qu'il sache aussi écrire correctement un
document avec un ordinateur ? Cette compétence n'est-elle pas
prioritaire pour lui faire retrouver le temps d'apprendre le reste ?
J'assure l'accompagnement de lycéens. Je ne veux plus les voir devant un
ordinateur tellement ils passent beaucoup de temps à ne rien faire et
comme je ne suis pas en position pour les motiver, je préfère détourner
mon regard.
Librement.
--
Jean-Yves ROYER
--
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