Bonjour,
je suis loin de ces préoccupations, mais effectivement, je me dis que si
une entreprise est capable de payer qqn pour vérifier la compatibilité
d’une nouvelle version avec l'existant, alors, l'entreprise a de quoi
payer des licences MS
Pour moi, le problème est simplement de pouvoir continuer à travailler
avec ce que j'ai péniblement réussi à faire marcher. Et là , je me
prends régulièrement des plâtres... Le libre a un prix.
Alors soit je suis terriblement isolé dans ma façon d'utiliser LibO et
donc on s'en fiche pas mal de mes problèmes. Soit on est en train de
décourager tout un tas d'utilisateurs "avancés" qui vont au-delà du
traitement de texte avec les boutons de mise en forme
Je n'ai jamais eu de problèmes avec OpenOffice, mais c'était du temps ou
je ne m'en servais que de manière ultrabasique. Depuis que j'essaye de
faire mieux (et du coup, j'ai pris gout à tout ça) et bien, ça me pète
régulièrement à la figure.
Et c'est vrai que du coup, je suis bien plus à la recherche de la
stabilité, de la pérennité de mon travail qu'à la recherche des nouveautés
Le problème est encore plus gênant, que se baladent une myriade de
versions de LibO et de nos jours, les documents, on les échange, on
travail à plusieurs dessus. Et là, il faut s'assurer que ceux avec qui
on travaille ont une version pas trop vieille et pas trop récente en
même temps.
Pas facile à faire passer comme info. Surtout, s'ils ont installé LibO
uniquement pour travailler avec ceux qui utilisent cette suite. là, ça
rigole pas mal
D'un côté, on a l'image d'une suite dynamique, qui évolue rapidement, de
l'autre, un problème de qualité.
Je continue à penser que la prochaine 4, ne devrait pas porter le nom de
version 4.0.0, mais bien de 4.0.RC0, cela devrait durer tant que la
grande majorité des régressions ne sera pas évacuée.
Ce n'est pas un problème de rythme, mais un problème d'étiquetage. de ce
côté, le site français de LibreOffice est bien plus clair et met
correctement en garde les utilisateurs, ce n'est pas le cas de son
pendant anglophone
Pierre
Le 31/01/2013 11:10, Alexander Thurgood a écrit :
Le 31/01/2013 08:13, Pierre Choffardet a écrit :
Bonjour Pierre,
La 3.6 a été bien testée maintenant alors que les gens ne passeront
que progressivement à la 4. elle réservera encore des surprises, à
mon avis, quand elle en sera à la 4.0.2 ou 3
Pas simple de prendre la décision de balancer une nouvelle version
sur plusieurs centaines de PC. Utilisateur déçu ; utilisateur perdu ?
J'irais plus loin - quelle motivation pour un DSI, responsable
informatique ou gérant d'une entreprise de rester avec LO, étant donné
que l'on sort une nouvelle version majeure tous les 6 mois, et qu'en
se faisant, on introduit de nouveaux bugs dans des fonctionnalités
pré-existantes. Quel gage de stabilité dans le temps a-t-on dans ce
cas-là ?
Si je fais vite une comparaison bête avec MSO aujourd'hui, et je ne
parle pas de la future "location en ligne" à 99 Euros, j'achète 10
licences MSOffice Pro 2013 PME (sans Access et Publisher), ça me coûte
269€ x 10 (vérifié ce matin sur le site du MS store), soit 2690 Euros
TTC !!
Certes, je pourrais mettre autant en dons dans le projet LO, mais
pourquoi le ferais-je, si les régressions me coûtent du temps, une
perte de productivité et par conséquent de l'argent, à chaque nouvelle
sortie de version ? En faisant un don, je n'ai aucune garantie que les
régressions qui me posent problème seront résolus lors de la prochaine
mise à jour (qui entre nous soit dit, demeure toujours une
réinstallation complète, au lieu d'un patch/correctif de taille plus
gérable).
Alors, "concluez un accord de support avec un de nos prestataires
agréés" nous dit-on. Je me suis rendu sur les sites de ces sociétés de
support, et n'ai trouvé nulle part des tarifs clairement affichés :
Chez Suse :
LibreOffice pour Windows, 1 Device, Standard Subscription, 1 year :
113 Euros
Je n'ai trouvé nulle part la signification de "Standard Support"
Rien proposé pour des postes sous Linux, à part le package global
(distribution complète, serveur, etc, c-à-d non-spécifique à LibreOffice)
Rien proposé pour les postes sous Mac
Chez Redhat :
https://access.redhat.com/support/offerings/production/soc.html
A part le package Global Support, je n'ai rien trouvé. En outre, il
semblerait qu'il n'offre aucun support pour "les projets
communautaires sur lesquels sont basées les versions entreprise"...
Pour Windows : rien ?
Pour Mac : rien
Chez Lanedo :
http://www.lanedo.com/services.html
Pas de tarifs.
Rien sur Mac.
Credativ :
http://www.credativ.co.uk/services/support/projects/office/libreoffice/
Support démarrant à 199 GBP par mois et ce pour un nombre de distribs
Linux assez impressionnant
Pas de support LO pour Windows
Pas de support LO pour Mac
Ce blogpost est intéressant, surtout les commentaires :
http://gadgetopia.com/post/8203
La réalité qu'invoque ce consultant vis-à-vis de PME américaines est
la même à laquelle les PME françaises font face depuis des années.
Combien de PME FR ont conclu des contrats de support MSOffice ?
Sérieusement ? Pour des progiciels de comptabilité, de gestion
système, de gestion du personnel, oui, ça peut se concevoir (et
encore, pour les TPE, presque jamais).
Tout ça pour dire que, répondre à un utilisateur de LO desarçonné par
les régressions constantes qu'il n'a qu'à prendre un contrat de
support, relève de la fantaisie - la réalité de l'offre n'y est pas
sur le terrain. Certes, si votre PME tourne avec des postes sous Linux
et un serveur Linux, alors là, vous aurez un minimum de support avec
votre contrat SSII, mais il ne sera pas spécifique à LO (ça c'est du
vécu). Si vous êtes sous Mac ou sous Windows, franchement, l'argent
serait mieux dépensé en licences de produits commerciaux
propriétaires, nonobstant toute réflexion idéologique ou
philosophique. Là au moins, même si on n'a pas de support payant, on
aura au moins un produit dont le changement de version n'amène pas de
grosses surprises. Oui, on restera tributaire du
On a déjà évoqué la possibilité d'avoir un marché de résolution de
bugs par prime, c'est une idée qui me paraît intéressante -
l'utilisateur, le patron, le DSI tombe sur, ou connaît, un bug gênant
pour son entreprise - si d'autres sites de service/produits peuvent
fonctionner de cette manière, je ne vois pas pourquoi ce ne serait pas
pareil pour la résolution de bugs dans LO, pour autant que le code
soit contribué selon les licences du projet. Mais là, on se heurte à
un refus idéologique d'une part, de certains membres, et une peur
(justifiée dans une certaine mesure) des problèmes de gestion qui
pourraient survenir par la suite :
- si qqn résout un bug par le biais d'une prime, le code est intégré ;
- qqn d'autre introduit du code qui met à mal la résolution du bug,
involontairement ;
- comment gérera-t-on les inévitables conflits qui naîtront ?
- qui réparera les dégâts ?
Le fait est que le projet LO n'a pas de règles "strictes" quant au
fait de ne pas détruire quelque chose qui marche ou en tout cas faire
en sorte que ce qui a été changé ou détruit soit remplacé par une
autre chose aussi fonctionnelle. Cette liberté est intouchable à
l'heure actuelle, semble-t-il. C'est le bazaar dans toute sa
splendeur, avec les inconvénients évoqués ci-dessus que cela plaise ou
non.
Alex
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