Re: [fr-discuss] Fosdem 2012 : qui y va ?

Bonsoir Pascal,

Le 14/01/2012 15:37, pascal.brognez a écrit :
> Bonjour,
>
> Le 14/01/2012 07:56, Jean-Baptiste Faure a écrit :
> > > > Intéressant ça ! tu peux nous en dire plus ?
> > > > JBF
> > > À ta demande, je réponds
>
>
> > J'imagine que tu es informé des travaux actuels de portage de
> > LibreOffice sur Android ?
>
> J'imagine que tu as lu rapidement mon mail pour me faire cette remarque.
>
> *Voici ce que tu n'as pas lu* :
>
> Par la suite nous aurons "Lool".

Peut-être ai-je lu un peu rapidement en effet car j'ai lu LooL dans ton
texte et pas l'url en entier. Mais Lool c'est LibreOffice à travers un
navigateur web, pas spécialement sur OS pour mobiles et tablettes.
L'article cité que je n'avais évidemment pas relu, n'a qu'une phrase sur
le port Android et iOS qui n'a rien a voir techniquement avec LooL.

Concernant le portage de LO sur Android, je faisais plutôt allusion à la
source de l'information. Par exemple les informations fournies par Tor
Lillqvist sur la liste dev :
http://nabble.documentfoundation.org/LibreOffice-Android-port-tc3427027.html

> http://www.developpez.com/actu/38012/LOOL-LibreOffice-en-mode-Cloud-comme-Google-Docs-et-Office-Web-Apps-La-version-Web-et-des-versions-mobiles-en-developpement/
>
>
> > Comme il faut modérer ses critiques je ne dirai rien de la 1ère classe
> > de solutions. ;-)
> Donc nous avons un projet careless computing et j'imagine que tu
> t'opposes à ce projet jean-batiste ?

Je ne ferai évidemment aucun effort pour ce qui me concerne, compte tenu
de ce que je pense du cloud computing à la Google ou Amazon, en faveur
d'une solution "careless computing" [1] mais LooL n'est pas dans ce cas,
ou du moins pas nécessairement. Il a bien été précisé lors de la
présentation de LooL à Paris que TDF ne développe pas une alternative à
Google Docs ou Ms-Office 365.
Bien entendu quand le produit sera au point, une entreprise pourra
l'utiliser pour proposer un service analogue à Google Docs. Mais TDF n'a
ni les moyens ni la vocation de proposer un tel service. Dans le cas
d'une entreprise qui hébergerait un tel service pour ses propres
besoins, il ne s'agit plus de "careless computing" si les choses sont
bien faites.

[1] pour dire les choses rapidement : le cloud computing prive
l'utilisateur de tout contrôle sur les logiciels qu'il utilise et de
fait rend le logiciel libre inutile puisqu'aucun logiciel n'est plus
fourni à l'utilisateur. À cela il faut ajouter la politique de
protection des données personnelles du fournisseur de service, qui ne
protège rien du tout ou plus précisément donne tous les droits au
fournisseur de service et pas beaucoup à l'utilisateur. Cf. les
conditions d'utilisation de Google Docs.

Bonne soirée
JBF
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